Les nouvelles du Brexit d'aujourd'hui ont légèrement pesé sur l'euro ce matin, bien que la monnaie unique n'ait inversé qu'une petite partie de ses gains d'hier par rapport au dollar américain, qui l'a vu bondir de plus de 1% vers le niveau des 1,21.

En général les actifs jugés plus risqués ont été soutenus par des signes encourageants de progrès vers une plus grande relance budgétaire aux États-Unis. Le secrétaire au Trésor Steve Mnuchin et la présidente de la chambre des représentants Nancy Pelosi ont discuté des plans de dépenses pour la première fois depuis début novembre hier, avec le président élu Biden qui s’est fixé comme priorité de faire passer un paquet de mesures par le Congrès avant son entrée en fonction en janvier. L'EUR/USD a reçu un coup de pouce supplémentaire grâce aux commentaires de Powell, lors de son témoignage devant le Congrès hier. Powell a adopté un ton prudent, évoquant les perspectives économiques "extraordinairement incertaines" et laissant entendre que la Fed pourrait prendre davantage de mesures pour soutenir l'économie américaine.

La diminution du nombre de nouvelles contaminations en Europe incite également les investisseurs à rester optimistes à l'égard de l'euro. Le nombre de cas dans les quatre plus grands pays du bloc est maintenant à son niveau le plus bas depuis la troisième semaine d'octobre. Bien que cela soit encourageant, nous pensons qu'une certaine faiblesse à court terme de l'euro pourrait se manifester si les dernières mesures de lutte contre le virus entraînent une sous-performance plus grave que prévu de l'économie de la zone euro au quatrième trimestre par rapport à son homologue américain.